


Lucien Bessières. Projet de monument commémorant les batailles du Bourget en 1870.
Plume. 65 x 48,6 cm. Pliure horizontale et trous de punaises.
Titre en bas du dessin : « LE BOURGET ». Ce dessin est un projet de monument commémorant les batailles du Bourget qui ont eu lieu du 28 au 30 octobre 1870 et le 21 décembre de la même année.
Élévation, plan-masse et coupe. Titre en bas du dessin. Signé en bas à droite : « L. Bessières, archte, 155 faubg. Poissonnière ». Ce dessin porte le n° 33 ter en haut à gauche au fusain et au crayon bleu. En haut à droite de la feuille est contrecollée une photographie d’un dessin (13,8 x 9,6 cm) donnant une vue en situation du même projet.
Inscription sur le monument : « Bataille et combats du Bourget, 28, 29, 30 8bre et 21 Xbre 1870. Ce monument a été élevé par la Ville de Paris à la mémoire des héros du Bourget morts en combattant l’invasion. »
La chapelle-ossuaire des combattants du Bourget se trouve devant le cimetière du Bourget, à l’angle de la rue de la Liberté et de l’avenue J.F. Kennedy. Il a été élevé par les architectes G. Derecq et S. Farque avec les sculpteurs Choquart et Denis. Les restes de 69 Français et de 64 Allemands qui reposaient au cimetière du Bourget y ont été transférés après sa construction en 1872.
Joint à ce dessin : Deux tirages photographiques du même dessin du projet en situation que celui reproduit sur la photographie en haut à droite du dessin.
Lucien Dieudonné Bessières (1829-1918) est un architecte parisien, qui a été élève à l’École des Beaux‑arts de décembre 1847 à février 1855, dans les ateliers d’Adhémar, de Mortier et de Callet. Après ses études, il fut nommé inspecteur des travaux de la Porte Saint-Martin à Paris.
Lucien Bessières a répondu à quelques commandes publiques, comme pour les mairies et écoles d’Ozouer‑le-Voulgis et de Chaume‑en-Brie en Seine‑et‑Marne par exemple. Il a construit plusieurs hôtels particuliers à Paris (rue des Petits-Hôtels, rue Érard, etc.) ; on lui doit notamment le restaurant « Le Marguery » (actuel Delaville Café, boulevard Bonne-Nouvelle, construit en 1860 pour Jean Nicolas Marguery). Il a travaillé aux châteaux de Michel de Montaigne (Dordogne) et de Bélair à Charleville (Ardennes). Avec Victor Calliat et Adolphe Lance, il a participé à l’Encyclopédie d’Architecture, journal mensuel paru de 1850 à 1862.
Lucien Bessières a exposé au Salon des Artistes français à Paris à partir de 1865. Il a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes et de l’Association Taylor.
Nous présentons ici des projets proposés par l’architecte Lucien Bessières pour des monuments commémoratifs aux grandes batailles ayant eu lieu dans le cadre du Siège de Paris dans la guerre franco-allemande de 1870. Ces monuments (à Châtillon, Buzenval, L’Haÿ-les-Roses, Le Bourget et Champigny) ont été réalisés à l’initiative de la Ville de Paris pour honorer les soldats l’ayant ardemment défendue dans ces villes autour d’elle. De nombreux architectes avaient proposé des projets à l’occasion du concours organisé par la Ville de Paris pour la construction de ces monuments (ainsi que de deux autres à Châtillon et Buzenval), parmi lesquels Boileau, Lebrun, Moulin, Bruneau, Mayeux, Deslignières, Chipiez, Mellet, Vaudremer, Coisel, Charbonnier, Simonet, Boitte, Gherardt, Férat, Flon, Vionnois, Dillon, Sauffroy… (cf. Croquis d’architecture, 6e année, octobre 1872, n° X).
Les projets de Lucien Bessières que nous présentons ici n’avaient pas été retenus.
Plume. 65 x 48,6 cm. Pliure horizontale et trous de punaises.
Titre en bas du dessin : « LE BOURGET ». Ce dessin est un projet de monument commémorant les batailles du Bourget qui ont eu lieu du 28 au 30 octobre 1870 et le 21 décembre de la même année.
Élévation, plan-masse et coupe. Titre en bas du dessin. Signé en bas à droite : « L. Bessières, archte, 155 faubg. Poissonnière ». Ce dessin porte le n° 33 ter en haut à gauche au fusain et au crayon bleu. En haut à droite de la feuille est contrecollée une photographie d’un dessin (13,8 x 9,6 cm) donnant une vue en situation du même projet.
Inscription sur le monument : « Bataille et combats du Bourget, 28, 29, 30 8bre et 21 Xbre 1870. Ce monument a été élevé par la Ville de Paris à la mémoire des héros du Bourget morts en combattant l’invasion. »
La chapelle-ossuaire des combattants du Bourget se trouve devant le cimetière du Bourget, à l’angle de la rue de la Liberté et de l’avenue J.F. Kennedy. Il a été élevé par les architectes G. Derecq et S. Farque avec les sculpteurs Choquart et Denis. Les restes de 69 Français et de 64 Allemands qui reposaient au cimetière du Bourget y ont été transférés après sa construction en 1872.
Joint à ce dessin : Deux tirages photographiques du même dessin du projet en situation que celui reproduit sur la photographie en haut à droite du dessin.
Lucien Dieudonné Bessières (1829-1918) est un architecte parisien, qui a été élève à l’École des Beaux‑arts de décembre 1847 à février 1855, dans les ateliers d’Adhémar, de Mortier et de Callet. Après ses études, il fut nommé inspecteur des travaux de la Porte Saint-Martin à Paris.
Lucien Bessières a répondu à quelques commandes publiques, comme pour les mairies et écoles d’Ozouer‑le-Voulgis et de Chaume‑en-Brie en Seine‑et‑Marne par exemple. Il a construit plusieurs hôtels particuliers à Paris (rue des Petits-Hôtels, rue Érard, etc.) ; on lui doit notamment le restaurant « Le Marguery » (actuel Delaville Café, boulevard Bonne-Nouvelle, construit en 1860 pour Jean Nicolas Marguery). Il a travaillé aux châteaux de Michel de Montaigne (Dordogne) et de Bélair à Charleville (Ardennes). Avec Victor Calliat et Adolphe Lance, il a participé à l’Encyclopédie d’Architecture, journal mensuel paru de 1850 à 1862.
Lucien Bessières a exposé au Salon des Artistes français à Paris à partir de 1865. Il a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes et de l’Association Taylor.
Nous présentons ici des projets proposés par l’architecte Lucien Bessières pour des monuments commémoratifs aux grandes batailles ayant eu lieu dans le cadre du Siège de Paris dans la guerre franco-allemande de 1870. Ces monuments (à Châtillon, Buzenval, L’Haÿ-les-Roses, Le Bourget et Champigny) ont été réalisés à l’initiative de la Ville de Paris pour honorer les soldats l’ayant ardemment défendue dans ces villes autour d’elle. De nombreux architectes avaient proposé des projets à l’occasion du concours organisé par la Ville de Paris pour la construction de ces monuments (ainsi que de deux autres à Châtillon et Buzenval), parmi lesquels Boileau, Lebrun, Moulin, Bruneau, Mayeux, Deslignières, Chipiez, Mellet, Vaudremer, Coisel, Charbonnier, Simonet, Boitte, Gherardt, Férat, Flon, Vionnois, Dillon, Sauffroy… (cf. Croquis d’architecture, 6e année, octobre 1872, n° X).
Les projets de Lucien Bessières que nous présentons ici n’avaient pas été retenus.
Plume. 65 x 48,6 cm. Pliure horizontale et trous de punaises.
Titre en bas du dessin : « LE BOURGET ». Ce dessin est un projet de monument commémorant les batailles du Bourget qui ont eu lieu du 28 au 30 octobre 1870 et le 21 décembre de la même année.
Élévation, plan-masse et coupe. Titre en bas du dessin. Signé en bas à droite : « L. Bessières, archte, 155 faubg. Poissonnière ». Ce dessin porte le n° 33 ter en haut à gauche au fusain et au crayon bleu. En haut à droite de la feuille est contrecollée une photographie d’un dessin (13,8 x 9,6 cm) donnant une vue en situation du même projet.
Inscription sur le monument : « Bataille et combats du Bourget, 28, 29, 30 8bre et 21 Xbre 1870. Ce monument a été élevé par la Ville de Paris à la mémoire des héros du Bourget morts en combattant l’invasion. »
La chapelle-ossuaire des combattants du Bourget se trouve devant le cimetière du Bourget, à l’angle de la rue de la Liberté et de l’avenue J.F. Kennedy. Il a été élevé par les architectes G. Derecq et S. Farque avec les sculpteurs Choquart et Denis. Les restes de 69 Français et de 64 Allemands qui reposaient au cimetière du Bourget y ont été transférés après sa construction en 1872.
Joint à ce dessin : Deux tirages photographiques du même dessin du projet en situation que celui reproduit sur la photographie en haut à droite du dessin.
Lucien Dieudonné Bessières (1829-1918) est un architecte parisien, qui a été élève à l’École des Beaux‑arts de décembre 1847 à février 1855, dans les ateliers d’Adhémar, de Mortier et de Callet. Après ses études, il fut nommé inspecteur des travaux de la Porte Saint-Martin à Paris.
Lucien Bessières a répondu à quelques commandes publiques, comme pour les mairies et écoles d’Ozouer‑le-Voulgis et de Chaume‑en-Brie en Seine‑et‑Marne par exemple. Il a construit plusieurs hôtels particuliers à Paris (rue des Petits-Hôtels, rue Érard, etc.) ; on lui doit notamment le restaurant « Le Marguery » (actuel Delaville Café, boulevard Bonne-Nouvelle, construit en 1860 pour Jean Nicolas Marguery). Il a travaillé aux châteaux de Michel de Montaigne (Dordogne) et de Bélair à Charleville (Ardennes). Avec Victor Calliat et Adolphe Lance, il a participé à l’Encyclopédie d’Architecture, journal mensuel paru de 1850 à 1862.
Lucien Bessières a exposé au Salon des Artistes français à Paris à partir de 1865. Il a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes et de l’Association Taylor.
Nous présentons ici des projets proposés par l’architecte Lucien Bessières pour des monuments commémoratifs aux grandes batailles ayant eu lieu dans le cadre du Siège de Paris dans la guerre franco-allemande de 1870. Ces monuments (à Châtillon, Buzenval, L’Haÿ-les-Roses, Le Bourget et Champigny) ont été réalisés à l’initiative de la Ville de Paris pour honorer les soldats l’ayant ardemment défendue dans ces villes autour d’elle. De nombreux architectes avaient proposé des projets à l’occasion du concours organisé par la Ville de Paris pour la construction de ces monuments (ainsi que de deux autres à Châtillon et Buzenval), parmi lesquels Boileau, Lebrun, Moulin, Bruneau, Mayeux, Deslignières, Chipiez, Mellet, Vaudremer, Coisel, Charbonnier, Simonet, Boitte, Gherardt, Férat, Flon, Vionnois, Dillon, Sauffroy… (cf. Croquis d’architecture, 6e année, octobre 1872, n° X).
Les projets de Lucien Bessières que nous présentons ici n’avaient pas été retenus.
Réf. 1763 – Cat. 12-5, 13-47