





Deux vues de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), par Douville (1818-1820).
a) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du Vert Galant ». Plume et aquarelle. 31,3 x 44,2 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,3 x 48 cm. Mouillure sur le troisième paragraphe du poème.
Titre manuscrit sous le dessin, sur la marie-louise. Signé et daté en bas à droite de la feuille : « Douville Delineavit, le 1er février 1818 ».
Poème manuscrit sous le dessin, sur la feuille : « Oh ! Vous qu’on voit soupirer / Quand la Parque vous appelle / Oserez-vous murmurer / Voyant la Grandeur Mortelle // Vous Plaindrez vous de ces lois / Dont les Ordres vous menacent / Et qui font Passer les Rois / Par où tous les hommes Passent // Ces Magnifiques Tombeaux / Ces superbes Mausolées / Ne Marques quoi qu’ils soyent Beaux / Que des Pertes Signallées // Rien ne peut long tems Durer / Dans nos Egales fortunes / Mourez donc : sans murmurer / Âmes faibles et Communes. »
Ce dessin a été réalisé d’après une gravure d’Israël Silvestre (1621-1691), intitulée « Profil de la Ville de S. Denis » et sous laquelle figurent les seize même vers, qui seraient un poème de Georges de Scudéry (cf. Faucheux et Baré, sur le site Internet israel.silvestre.fr).
Cette vue a été prise du nord-ouest. On y voit le Saint-Denis du XVIIe siècle, dans la campagne, avec la flèche coiffant la tour nord de la basilique (alors église abbatiale de l’abbaye royale) et la rotonde des Valois jouxtant le portail du transept nord de la basilique (mausolée dynastique des Valois qui fut détruit en 1719 sans avoir été jamais achevé). À droite : l’église Saint-Marcel, le couvent de la Visitation Sainte-Marie et les églises Saint-Martin et Saint-Denis-de-l’Estrée.
b) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du coté du midy sur le Pont nouvellement construit sur le canal ». Plume et aquarelle. 29,5 x 43,1 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,7 x 49 cm. Tache nettoyée en haut de la feuille, dans le ciel.
Titre dans un cartouche sous le dessin, sur la marie-louise. Daté en bas à gauche du dessin, sur la marie-louise : « Relevé d’après nature le 1er 7bre 1820 », et signé en bas à droite : « Par Douville Père ».
Cette vue a été prise du sud. On y voit le Saint-Denis du début du XIXe siècle, au milieu des champs. À droite, devant la basilique, l’ancien cloître de l’abbaye royale de Saint-Denis, transformé peu de temps avant en maison d’éducation de la Légion d’honneur. Au premier plan : le canal enjambé par un pont carrossé, avec derrière, l’ancien carmel (dans lequel est installé aujourd’hui le musée municipal d’art et d’histoire Paul Éluard). À gauche : la chapelle du couvent des Annonciades célestes (communauté installée en 1629), dont le dôme avait été construit par l’architecte D’Aviler à la fin du XVIIe siècle (le couvent et sa chapelle seront démolis en 1844-1845 ; il n’en existe que peu de représentations).
Bibliographie : Claudine Billot, Nicolas Faucherre et Michaël Wyss « Castellum, burgus sive urbs », In. Atlas historique de Saint-Denis, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme 2022, pp. 185-313.
a) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du Vert Galant ». Plume et aquarelle. 31,3 x 44,2 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,3 x 48 cm. Mouillure sur le troisième paragraphe du poème.
Titre manuscrit sous le dessin, sur la marie-louise. Signé et daté en bas à droite de la feuille : « Douville Delineavit, le 1er février 1818 ».
Poème manuscrit sous le dessin, sur la feuille : « Oh ! Vous qu’on voit soupirer / Quand la Parque vous appelle / Oserez-vous murmurer / Voyant la Grandeur Mortelle // Vous Plaindrez vous de ces lois / Dont les Ordres vous menacent / Et qui font Passer les Rois / Par où tous les hommes Passent // Ces Magnifiques Tombeaux / Ces superbes Mausolées / Ne Marques quoi qu’ils soyent Beaux / Que des Pertes Signallées // Rien ne peut long tems Durer / Dans nos Egales fortunes / Mourez donc : sans murmurer / Âmes faibles et Communes. »
Ce dessin a été réalisé d’après une gravure d’Israël Silvestre (1621-1691), intitulée « Profil de la Ville de S. Denis » et sous laquelle figurent les seize même vers, qui seraient un poème de Georges de Scudéry (cf. Faucheux et Baré, sur le site Internet israel.silvestre.fr).
Cette vue a été prise du nord-ouest. On y voit le Saint-Denis du XVIIe siècle, dans la campagne, avec la flèche coiffant la tour nord de la basilique (alors église abbatiale de l’abbaye royale) et la rotonde des Valois jouxtant le portail du transept nord de la basilique (mausolée dynastique des Valois qui fut détruit en 1719 sans avoir été jamais achevé). À droite : l’église Saint-Marcel, le couvent de la Visitation Sainte-Marie et les églises Saint-Martin et Saint-Denis-de-l’Estrée.
b) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du coté du midy sur le Pont nouvellement construit sur le canal ». Plume et aquarelle. 29,5 x 43,1 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,7 x 49 cm. Tache nettoyée en haut de la feuille, dans le ciel.
Titre dans un cartouche sous le dessin, sur la marie-louise. Daté en bas à gauche du dessin, sur la marie-louise : « Relevé d’après nature le 1er 7bre 1820 », et signé en bas à droite : « Par Douville Père ».
Cette vue a été prise du sud. On y voit le Saint-Denis du début du XIXe siècle, au milieu des champs. À droite, devant la basilique, l’ancien cloître de l’abbaye royale de Saint-Denis, transformé peu de temps avant en maison d’éducation de la Légion d’honneur. Au premier plan : le canal enjambé par un pont carrossé, avec derrière, l’ancien carmel (dans lequel est installé aujourd’hui le musée municipal d’art et d’histoire Paul Éluard). À gauche : la chapelle du couvent des Annonciades célestes (communauté installée en 1629), dont le dôme avait été construit par l’architecte D’Aviler à la fin du XVIIe siècle (le couvent et sa chapelle seront démolis en 1844-1845 ; il n’en existe que peu de représentations).
Bibliographie : Claudine Billot, Nicolas Faucherre et Michaël Wyss « Castellum, burgus sive urbs », In. Atlas historique de Saint-Denis, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme 2022, pp. 185-313.
a) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du Vert Galant ». Plume et aquarelle. 31,3 x 44,2 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,3 x 48 cm. Mouillure sur le troisième paragraphe du poème.
Titre manuscrit sous le dessin, sur la marie-louise. Signé et daté en bas à droite de la feuille : « Douville Delineavit, le 1er février 1818 ».
Poème manuscrit sous le dessin, sur la feuille : « Oh ! Vous qu’on voit soupirer / Quand la Parque vous appelle / Oserez-vous murmurer / Voyant la Grandeur Mortelle // Vous Plaindrez vous de ces lois / Dont les Ordres vous menacent / Et qui font Passer les Rois / Par où tous les hommes Passent // Ces Magnifiques Tombeaux / Ces superbes Mausolées / Ne Marques quoi qu’ils soyent Beaux / Que des Pertes Signallées // Rien ne peut long tems Durer / Dans nos Egales fortunes / Mourez donc : sans murmurer / Âmes faibles et Communes. »
Ce dessin a été réalisé d’après une gravure d’Israël Silvestre (1621-1691), intitulée « Profil de la Ville de S. Denis » et sous laquelle figurent les seize même vers, qui seraient un poème de Georges de Scudéry (cf. Faucheux et Baré, sur le site Internet israel.silvestre.fr).
Cette vue a été prise du nord-ouest. On y voit le Saint-Denis du XVIIe siècle, dans la campagne, avec la flèche coiffant la tour nord de la basilique (alors église abbatiale de l’abbaye royale) et la rotonde des Valois jouxtant le portail du transept nord de la basilique (mausolée dynastique des Valois qui fut détruit en 1719 sans avoir été jamais achevé). À droite : l’église Saint-Marcel, le couvent de la Visitation Sainte-Marie et les églises Saint-Martin et Saint-Denis-de-l’Estrée.
b) « Vue Perspective de la Ville de St. Denis prise du coté du midy sur le Pont nouvellement construit sur le canal ». Plume et aquarelle. 29,5 x 43,1 cm, dans une marie-louise ancienne de 39,7 x 49 cm. Tache nettoyée en haut de la feuille, dans le ciel.
Titre dans un cartouche sous le dessin, sur la marie-louise. Daté en bas à gauche du dessin, sur la marie-louise : « Relevé d’après nature le 1er 7bre 1820 », et signé en bas à droite : « Par Douville Père ».
Cette vue a été prise du sud. On y voit le Saint-Denis du début du XIXe siècle, au milieu des champs. À droite, devant la basilique, l’ancien cloître de l’abbaye royale de Saint-Denis, transformé peu de temps avant en maison d’éducation de la Légion d’honneur. Au premier plan : le canal enjambé par un pont carrossé, avec derrière, l’ancien carmel (dans lequel est installé aujourd’hui le musée municipal d’art et d’histoire Paul Éluard). À gauche : la chapelle du couvent des Annonciades célestes (communauté installée en 1629), dont le dôme avait été construit par l’architecte D’Aviler à la fin du XVIIe siècle (le couvent et sa chapelle seront démolis en 1844-1845 ; il n’en existe que peu de représentations).
Bibliographie : Claudine Billot, Nicolas Faucherre et Michaël Wyss « Castellum, burgus sive urbs », In. Atlas historique de Saint-Denis, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme 2022, pp. 185-313.
Réf. 1610 – Cat. 11-16, 13-52