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Catalogue en ligne Paul Raffet. Projet d’un monument aux morts à Lunéville (Meurthe-et-Moselle).
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Paul Raffet. Projet d’un monument aux morts à Lunéville (Meurthe-et-Moselle).

900,00 €

Encre noire et lavis gris. 43 x 27,4 cm, contrecollé sur une feuille de 49,5 x 32,4 cm. Titre sous le dessin, sur le support : « à Lunéville ». Signé en bas à droite au crayon « Paul Raffet ». Tampon sec.

Paul Raffet a présenté au Salon des artistes français, en 1875, le projet d’un monument commémoratif à élever à Lunéville, projet développé sur trois châssis et pour lequel il a obtenu une médaille au concours.

Sur notre dessin, Paul Raffet présente un monument commémoratif au milieu de la place de l’Hôtel de Ville (sur l’actuel square du Souvenir français). La vue est prise d’une rue offrant un alignement avec ce monument, l’hôtel de ville et le chevet de l’église, avec à gauche une librairie et à droite un café.

Les projets de Paul Raffet n’ont pas été retenus et c’est l’architecte parisien Jules Reboul, épaulé par le sculpteur messin Charles Pétré, qui a élevé en 1876, au même emplacement, le monument à la mémoire des soldats des arrondissements de Lunéville et de Sarrebourg morts durant la guerre de 1870.

Les façades de l’hôtel de ville ont été modifiées en 1937.

Paul Léon Marie Raffet est né à Tours (Indre-et-Loire) le 28 avril 1846 et mort en cette même ville en janvier 1902. Fils de boulanger, il entre à l’École des Beaux-arts de

Paris en 1864 dans l’atelier de Simon Constant-Dufeux, mais il n’a pu mener ses études à leur terme.

Il eut une belle carrière d’architecte dans sa ville natale, où il a construit de nombreuses maisons particulières (dont la sienne). Il a travaillé essentiellement en Indre-et-Loire mais aussi dans la Sarthe, la Loire-Atlantique et le Loir-et-Cher, construisant des hôtels, villas, mairies, écoles, usines, etc. Il a reçu le premier prix au concours pour la construction de l’hôtel de ville du Mans en 1880.

Paul Raffet a exposé au Salon des artistes français à partir de 1875 et a reçu plusieurs médailles d’expositions : Exposition des Beaux-arts de Tours en 1881 et 1892, Angers en 1895, Bourges en 1897, Le Mans en 1899, Versailles en 1900, etc., ainsi que des médailles aux Expositions universelles de Paris en 1889 et 1900.

Il a publié dans la Revue générale de l’architecture et des Travaux publics, dans la Semaine des constructeurs, dans les Annales de la construction moderne, dans l’Architecture pour tous, dans les Croquis d’Architecture, et a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes, de la Société des architectes de la Touraine, et de la Société des Artistes français.

Paul Raffet est le père de Georges Raffet, né en 1883, qui a été lui aussi élève à l’École des Beaux-arts de Paris, dans l’atelier de l’architecte Marcel Lambert (entre 1908 et 1912).

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Encre noire et lavis gris. 43 x 27,4 cm, contrecollé sur une feuille de 49,5 x 32,4 cm. Titre sous le dessin, sur le support : « à Lunéville ». Signé en bas à droite au crayon « Paul Raffet ». Tampon sec.

Paul Raffet a présenté au Salon des artistes français, en 1875, le projet d’un monument commémoratif à élever à Lunéville, projet développé sur trois châssis et pour lequel il a obtenu une médaille au concours.

Sur notre dessin, Paul Raffet présente un monument commémoratif au milieu de la place de l’Hôtel de Ville (sur l’actuel square du Souvenir français). La vue est prise d’une rue offrant un alignement avec ce monument, l’hôtel de ville et le chevet de l’église, avec à gauche une librairie et à droite un café.

Les projets de Paul Raffet n’ont pas été retenus et c’est l’architecte parisien Jules Reboul, épaulé par le sculpteur messin Charles Pétré, qui a élevé en 1876, au même emplacement, le monument à la mémoire des soldats des arrondissements de Lunéville et de Sarrebourg morts durant la guerre de 1870.

Les façades de l’hôtel de ville ont été modifiées en 1937.

Paul Léon Marie Raffet est né à Tours (Indre-et-Loire) le 28 avril 1846 et mort en cette même ville en janvier 1902. Fils de boulanger, il entre à l’École des Beaux-arts de

Paris en 1864 dans l’atelier de Simon Constant-Dufeux, mais il n’a pu mener ses études à leur terme.

Il eut une belle carrière d’architecte dans sa ville natale, où il a construit de nombreuses maisons particulières (dont la sienne). Il a travaillé essentiellement en Indre-et-Loire mais aussi dans la Sarthe, la Loire-Atlantique et le Loir-et-Cher, construisant des hôtels, villas, mairies, écoles, usines, etc. Il a reçu le premier prix au concours pour la construction de l’hôtel de ville du Mans en 1880.

Paul Raffet a exposé au Salon des artistes français à partir de 1875 et a reçu plusieurs médailles d’expositions : Exposition des Beaux-arts de Tours en 1881 et 1892, Angers en 1895, Bourges en 1897, Le Mans en 1899, Versailles en 1900, etc., ainsi que des médailles aux Expositions universelles de Paris en 1889 et 1900.

Il a publié dans la Revue générale de l’architecture et des Travaux publics, dans la Semaine des constructeurs, dans les Annales de la construction moderne, dans l’Architecture pour tous, dans les Croquis d’Architecture, et a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes, de la Société des architectes de la Touraine, et de la Société des Artistes français.

Paul Raffet est le père de Georges Raffet, né en 1883, qui a été lui aussi élève à l’École des Beaux-arts de Paris, dans l’atelier de l’architecte Marcel Lambert (entre 1908 et 1912).

Encre noire et lavis gris. 43 x 27,4 cm, contrecollé sur une feuille de 49,5 x 32,4 cm. Titre sous le dessin, sur le support : « à Lunéville ». Signé en bas à droite au crayon « Paul Raffet ». Tampon sec.

Paul Raffet a présenté au Salon des artistes français, en 1875, le projet d’un monument commémoratif à élever à Lunéville, projet développé sur trois châssis et pour lequel il a obtenu une médaille au concours.

Sur notre dessin, Paul Raffet présente un monument commémoratif au milieu de la place de l’Hôtel de Ville (sur l’actuel square du Souvenir français). La vue est prise d’une rue offrant un alignement avec ce monument, l’hôtel de ville et le chevet de l’église, avec à gauche une librairie et à droite un café.

Les projets de Paul Raffet n’ont pas été retenus et c’est l’architecte parisien Jules Reboul, épaulé par le sculpteur messin Charles Pétré, qui a élevé en 1876, au même emplacement, le monument à la mémoire des soldats des arrondissements de Lunéville et de Sarrebourg morts durant la guerre de 1870.

Les façades de l’hôtel de ville ont été modifiées en 1937.

Paul Léon Marie Raffet est né à Tours (Indre-et-Loire) le 28 avril 1846 et mort en cette même ville en janvier 1902. Fils de boulanger, il entre à l’École des Beaux-arts de

Paris en 1864 dans l’atelier de Simon Constant-Dufeux, mais il n’a pu mener ses études à leur terme.

Il eut une belle carrière d’architecte dans sa ville natale, où il a construit de nombreuses maisons particulières (dont la sienne). Il a travaillé essentiellement en Indre-et-Loire mais aussi dans la Sarthe, la Loire-Atlantique et le Loir-et-Cher, construisant des hôtels, villas, mairies, écoles, usines, etc. Il a reçu le premier prix au concours pour la construction de l’hôtel de ville du Mans en 1880.

Paul Raffet a exposé au Salon des artistes français à partir de 1875 et a reçu plusieurs médailles d’expositions : Exposition des Beaux-arts de Tours en 1881 et 1892, Angers en 1895, Bourges en 1897, Le Mans en 1899, Versailles en 1900, etc., ainsi que des médailles aux Expositions universelles de Paris en 1889 et 1900.

Il a publié dans la Revue générale de l’architecture et des Travaux publics, dans la Semaine des constructeurs, dans les Annales de la construction moderne, dans l’Architecture pour tous, dans les Croquis d’Architecture, et a été membre de la Société centrale des architectes, de la Caisse de défense mutuelle des architectes, de la Société des architectes de la Touraine, et de la Société des Artistes français.

Paul Raffet est le père de Georges Raffet, né en 1883, qui a été lui aussi élève à l’École des Beaux-arts de Paris, dans l’atelier de l’architecte Marcel Lambert (entre 1908 et 1912).

Réf. 729 – Cat. 10-29, 11-85

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